Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
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maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






vendredi 3 août 2012

Nuit sans lune

Un Nocturne qui se laisse lire mais qu'on oublie très rapidement ...

Nuit sans lune
de Maureen Child, Janis Reams Hudson, Debra Cowan

Éditions : Harlequin
Collection : Nocturne

Sortie le 1er août 2012


Présentation de l'éditeur :

Danger mortel ou rencontre amoureuse, les ombres de la nuit dissimulent bien des secrets… 
A Edimbourg où elle passe l’été, Emma est attaquée par un individu inquiétant. Par miracle, un inconnu surgi de nulle part met son agresseur en fuite et lui fait cette stupéfiante révélation : elle serait la descendante d’un clan des Highlands et détiendrait des pouvoirs que les démons d’Ecosse convoitent depuis la nuit des temps… 
A l’hôpital où elle est soignée après avoir été frappée par la foudre, Hailey perçoit des phénomènes étranges : une voix parle dans sa tête, des pensées se superposent aux siennes… Comme si l’esprit d’une autre femme la hantait. Une femme semblable à sa voisine de chambre, plongée dans un profond coma… 
Désemparée, Cass affronte le regard de Lee, l’inspecteur chargé de trouver le pyromane qui terrorise la ville. Car elle vient de lui révéler son secret : elle voit les incendies avant qu’ils ne se déclarent. Un don qui lui permet de sauver des vies, mais qui risque de la faire passer pour folle aux yeux de celui qu’elle aime…

Mon avis :

Voici un recueil de nouvelles sans grande surprise et de qualité inégale. Certains auteurs comme Maureen Child sont des habitués de la collection et pourtant, rien de nouveau sous le soleil dans ce collectif.

Avec Le démon des Highlands, Maureen Child reste dans le registre des Gardiens immortels (sa série a été publiée dans la même collection) et met en scène Emma et Bain, une humaine descendante d’un ancien clan des Highlands qui a pactisé avec les démons, et un Gardien en charge de la protection d’Édimbourg.

Une nouvelle qui n’apporte pas grand chose et qui a bien du mal à décoller, les questionnements incessants de l’héroïne y étant pour beaucoup. Le format court est difficile à utiliser et l’auteur n’a pas su l’exploiter à son avantage.

Janis Reams Hudson, quant à elle, nous transporte en Louisiane avec La proie de l’orage. Une petite histoire qui, si on on passe sur le côté totalement invraisemblable de l’intrigue (après tout, nous sommes dans le registre du fantastique), se laisse lire sans forcément vous coller un souvenir impérissable.

Hailey, une jeune serveuse, se retrouve à l’hôpital après avoir été foudroyée par un orage. Sa voisine de chambre, LaShonda, a été plongée dans un coma artificiel suite à une agression. Toutes deux vont devoir cohabiter de bien des manières, la dernière ayant décidé de squatter le corps de la première. Un récit bien trop rapide mais qui a un petit côté Quatrième dimension rafraîchissant.

Et enfin, nous terminons par le meilleur. Avec La malédiction du feu, Debra Cowan nous plonge dans un romantic suspense intéressant et surtout très dynamique. Nimbé d’une légère aura fantastique, le récit, sans temps mort, relate les événements étranges dont l’héroïne est témoin bien malgré elle.

En effet, après un grave accident ayant provoqué une mort clinique de 10 minutes, Cass est la proie de visions terribles et prémonitoires. Voilà une histoire dont nous regrettons fortement le format court tant elle aurait mérité un développement plus conséquent.

Pour conclure, un Nocturne idéal pour la plage mais dont vous oublierez rapidement le contenu

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